Je ferai les chemins de Compostelle (en solitaire) par le Via Podiensis, c'est-à-dire, à partir du Puy-en-Velay. Parmi les quatre grandes voies historiques, elle est aujourd'hui la plus fréquentée. Son attrait provient beaucoup de la beauté de son itinéraire, des trésors architecturaux qui la jalonnent.
Ce chemin est un sentier de grande randonnée, le GR 65. Il est balisé sur toute sa longueur permettant de s'y déplacer sans difficulté.
Le chemin me conduira à Conques, Figeac où là il me faudra descendre directement vers Cahors. Peu après Aubrac, après avoir entamé la descente vers le Lot et avant Belvézet, il y a le chemin de Bonneval qui commence (point de repère, une croix). On passe alors à Condom d'Aubrac et l' abbaye de Bonneval (26 km), qui se trouve 8 km dans le nord d'Espalion. C'est un parcours splendide et sauvage qui mène à ce lieu magique et isolé, où vit une communauté de religieuses cisterciennes. Chemin balisé en bleu clair.
Autre changement. Il serait très intéressant de continuer le GR65 jusqu'à Béduer et là, commencer la variante du Célé. Ce sentier va alternativement longer le Célé, grimper sur des falaises, emprunter de minuscules sentes au milieu des buis et traverser de splendides villages. Saint-Cirq-Lapopie (un des plus beaux villages de France), puis Bouziès avant de partir sur Cahors en longeant le Lot.
Le chemin me conduira à Conques, Figeac où là il me faudra descendre directement vers Cahors. Peu après Aubrac, après avoir entamé la descente vers le Lot et avant Belvézet, il y a le chemin de Bonneval qui commence (point de repère, une croix). On passe alors à Condom d'Aubrac et l' abbaye de Bonneval (26 km), qui se trouve 8 km dans le nord d'Espalion. C'est un parcours splendide et sauvage qui mène à ce lieu magique et isolé, où vit une communauté de religieuses cisterciennes. Chemin balisé en bleu clair.
Autre changement. Il serait très intéressant de continuer le GR65 jusqu'à Béduer et là, commencer la variante du Célé. Ce sentier va alternativement longer le Célé, grimper sur des falaises, emprunter de minuscules sentes au milieu des buis et traverser de splendides villages. Saint-Cirq-Lapopie (un des plus beaux villages de France), puis Bouziès avant de partir sur Cahors en longeant le Lot.
Après ce sera selon les envies, continuer de toute façon le GR 65, mais en empruntant peut-être d'autres variantes possibles. A voir sur place. Cette nouvelle aventure est en tout cas prometteuse.
Le départ est prévu pour le 7 mai 2013. Normalement je ferai au moins Le Puy-en-Velay jusqu'à la frontière espagnol.
Là, Pascale viendra me rejoindre avec Christian (un ami d'Angers) pour passer une semaine de visite dans la région. Après rien n'est certain, soit je rentre avec eux à Angers, soit je continue jusqu'à Compostelle. Si c'est le cas, alors je retournerai de Compostelle à Angers, où Pascale viendra une nouvelle fois me rejoindre, cette fois chez Christian, afin de passer quelques jours là-bas avant de rentrer sur Bruxelles. A voir.
Là, Pascale viendra me rejoindre avec Christian (un ami d'Angers) pour passer une semaine de visite dans la région. Après rien n'est certain, soit je rentre avec eux à Angers, soit je continue jusqu'à Compostelle. Si c'est le cas, alors je retournerai de Compostelle à Angers, où Pascale viendra une nouvelle fois me rejoindre, cette fois chez Christian, afin de passer quelques jours là-bas avant de rentrer sur Bruxelles. A voir.
Le credencial. Il est de tradition de ramener de son voyage à Compostelle une sorte de triptyque où l'on fait apposer un cachet à chaque halte par le gite, le curé du village, la poste etc... Attention: Appelé "credencial del peregrino" en Espagne, ce carnet du pèlerin est obligatoire pour pénétrer dans les "albergues de peregrinos" ibériques.
La créanciale peut être retirée aux heures d'ouverture de la sacristie de la cathédrale : en avril, mai, juin, tous les jours de 10 à 12h et de 14 à 18h.
Même si j'ai l'intention de partir avec ma tente, il sera bon de faire l'acquisition du carnet car en cas de trop mauvais temps, il me sera alors possible d'aller dormir dans un gite.
Chemin Le Puy-en-Velay - Conques - Figeac.
Du Puy en Velay à Aumont-Aubrac
Le chemin est dans l'ensemble praticable jusqu'à St Privat d'Allier. Seuls quelques petits passages caillouteux où il faut faire attention.
Après St Privat, l'ultime descente sur Monistrol.
Après Monistrol, la première partie de la remontée sur Saugues est importante. Après un grand lacet, le chemin redevient praticable, tout en restant très raide.
De Saugues à La Roche, parcours forestier et bucolique. Au-delà et jusqu'à Aumont- Aubrac, fin d' étape facile Il semble que le parcours sur le GR ne présente pas de difficulté majeure
D'Aubrac à Conques
D'Aubrac à Conques
A la sortie du hameau de Belvezet, est bon. La descente entre St Chély et St Côme d'Olt est un vrai régal. A partir de St Côme d'Olt, rester dans la vallée du Lot, qui, très plate, repose jusqu'à Estaing.
Au-delà d'Estaing, la montée est très raide. Pas de difficulté jusqu'à l’extraordinaire site de Conques.
La remontée sur le plateau à la sortie de Conques est encore plus raide. Utiliser la route. Au-delà, parcours parfois accidenté mais sans encombre par Decazeville, Livinhac, Montredon, jusqu'à Figeac. Paysage vallonné, chemins assez larges dans l'ensemble. C'est une bonne étape calme de transition mais bosselée quand même.
Etape | DE | A | Distance (km) | Cumul (km) |
11 | Conques | Decazeville | 20,0 | 224,0 |
12 | Decazeville | Figeac | 28,5 | 252,5 |
A Béduer, le GR emprunte la belle vallée du Célé par Boussac et Corn, jusqu'à Brengues. Au-delà de Brengues, il entame une série de remontées et de descentes du causse, jusqu'à Cabrerets. Entre paysage de causse et vallée encaissée vaut vraiment la peine. Parcours assez physique, un peu caillouteux.
De Cabrerets à Bouziès , parcourt qui monte.
Un peu avant Bouziès, le Célé se jette dans le Lot, près du village médiéval de St Cirq Lapopie qu'il faut absolument voir, de préférence tôt le matin ou tard le soir.
A l'arrivée sur Cahors, si la montée au Mont St Cyr par le chemin piétonnier est agréable par son panorama.
Etape | DE | A | Distance (km) | Cumul (km) |
13 | Figeac | Faycelles | 3 | 255,0 |
14 | Béduer | Sainte-Eulalie | 11,0 | 266,0 |
15 | Sainte-Eulalie | Saint-Sulpice | 13,0 | 279,0 |
16 | Saint-Sulpice | Montagnac | 17,0 | 296,0 |
17 | Montagnac | Bouziès | 17,0 | 313,0 |
18 | Bouziès | Cahors | 32,0 | 345,0 |
19 | Cahors | Moissac | 64,5 | 409,5 |
20 | Moissac | Auvillar | 20,5 | 430,0 |
21 | Auvillar | Lectoure | 32,3 | 462,3 |
22 | Lectoure | La Romieu | 19,0 | 481,3 |
23 | La Romieu | Condom | 16,0 | 497,3 |
24 | Condom | Eauze | 33,0 | 530,3 |
25 | Eauze | Nogaro | 20,0 | 550,3 |
26 | Nogaro | Aire-sur-l'Adour | 28,0 | 578,5 |
27 | Aire-sur-l'Adour | Arzacq-Arraziguet | 33,5 | 611,8 |
28 | Arzacq-Arraziguet | Arthez-de-Béarn | 28,5 | 640,3 |
29 | Arthez-de-Béarn | Navarrenx | 29,5 | 669,8 |
30 | Navarrenx | Aroue | 18,4 | 688,2 |
31 | Aroue | Ostabat | 22,0 | 710,2 |
32 | Ostabat | Saint-Jean-Pied-de-Port | 20,5 | 730,7 |
1522,0 |
Etape | DE | A | Distance (km) | Cumul (km) | |
1 | Saint-Jean-Pied-de-Port | Roncesvalles | 26,5 | 26,5 | |
2 | Roncesvalles | Larrasoaña | 27,0 | 53,5 | |
3 | Larrasoaña | Pamplona - Cizur Menor | 19,7 | 73,2 | |
4 | Pamplona - Cizur Menor | Puente-la-Reina | 19,0 | 92,2 | |
5 | Puente-la-Reina | Estella | 22,9 | 115,1 | |
6 | Estella | Los Arcos | 20,6 | 135,7 | |
7 | Los Arcos | Logroño | 28,8 | 164,5 | |
8 | Logroño | Nájera | 28,2 | 192,7 | |
9 | Nájera | Santo Domingo de la Calzada | 21,3 | 214,0 | |
10 | Santo Domingo de la Calzada | Belorado | 25,1 | 239,1 | |
11 | Belorado | San Juan de Ortega | 24,4 | 263,5 | |
12 | San Juan de Ortega | Burgos | 28,8 | 292,3 | |
13 | Burgos | Hornillos del Camino | 19,1 | 311,4 | |
14 | Hornillos del Camino | Castrojeriz | 19,7 | 331,1 | |
15 | Castrojeriz | Frómista | 26,1 | 357,2 | |
16 | Frómista | Carrión de los Condes | 20,8 | 378,0 | |
17 | Carrión de los Condes | Calzadilla de la Cueza | 16,8 | 394,8 | |
18 | Calzadilla de la Cueza | Sahagún | 24,3 | 419,1 | |
19 | Sahagún | Mansilla de la Mulas | 37,4 | 456,5 | |
20 | Mansilla de la Mulas | León | 18,7 | 475,2 | |
21 | León | Hospital de Orbigo | 36,0 | 511,2 | |
22 | Hospital de Orbigo | Astorga | 16,5 | 527,7 | |
23 | Astorga | Rabanal del Camino | 21,5 | 549,2 | |
24 | Rabanal del Camino | Molinaseca | 25,9 | 575,1 | |
25 | Molinaseca | Villafranca del Bierzo | 31,7 | 606,8 | |
26 | Villafranca del Bierzo | O Cebreiro | 27,9 | 634,7 | |
27 | O Cebreiro | Triacastela | 21,1 | 655,8 | |
28 | Triacastela | Sarria | 18,5 | 674,3 | |
29 | Sarria | Portomarín | 22,6 | 696,9 | |
30 | Portomarín | Palas de Rei | 25,1 | 722,0 | |
31 | Palas de Rei | Arzúa | 29,5 | 751,5 | |
32 | Arzúa | Lavacolla | 29,6 | 781,1 | |
33 | Lavacolla | Santiago de Compostela | 10,2 | 791,3 | |
SANTIAGO DE COMPOSTELA | CABO FISTERRA | 87,0 | 878,3 |
Description du trajet en Espagne.
Saint-Jean-Pied-de-Port
Départ de Saint-Jean-de-Pied-de-Port, situé à quelques kilomètres de la frontière espagnole. L’endroit est baptisé ainsi pour sa situation géographique au pied d’un col (un port) culminant à 1057 m. 30 km plus loin, à Auritz-Burguete, on est dans le Pays-Basque espagnol, à 45 km de Pampelune, sa capitale. A Puente la Reina (Pont de la Reine) petit arrêt au Pont des Pèlerins, constitué de 6 arches enjambant le rio Arga, avant de rejoindre la dernière étape : Villamayor de Monjardin.
Après avoir quitté Villamayor de Monjardin et son petit air de Provence, passer quelques villages pour arriver à Los Arcos. La ville se situe sur une plaine en bordure du Rio Odron. Il y a là l’étonnante église Santa Maria dont l’extérieur est roman et l’intérieur baroque espagnol. Prendre des sentiers paisibles jusqu’à Logrono, une ville imposante comptant 150.000 habitants. Un magnifique pont (datant de 1884) de 7 arches vous permet d’entrer dans la cité qui abrite le monastère Santa Maria la Reale, fondé en 1044. Dans la Province de Burgos (Castille), la dernière étape est Belorado. De nombreuses familles de cette petite ville ont contribué à l’exploration des Amériques.
Départ de Belorado, dans la Province de Burgos. Il faut passer par Villafranca Montes de Oca, ville installée dans un décor accidenté. Son premier évêque aurait été nommé par Saint Jacques en personne ! Plus loin, Burgos et sa superbe cathédrale aux tours dentelées – la troisième d’Espagne par sa taille. Sortir la ville en traversant les campagnes arides – attention au soleil car peu d’arbres ! Dernière étape de votre parcours : BoadilladelCamino, petit village de 132 habitants, perché à 732 m d’altitude.
Les haltes dans les villages seront d’autant plus appréciées ! L’église de San Martin de Fromista ne manquera pas de vous intéresser. Son apparence extérieure, certes très jolie, est surtout due à une restauration menée au début du 20e siècle. A Carrion de los Condes, faire une pause à l’église Santiago pour y admirer le splendide Cristo en Majestad. Près de la ville, le monastère de San Zoilo, datant du 10e siècle, offrait autrefois le gîte aux pèlerins. Les villages se succèdent dans un paysage plutôt plat et aride jusqu’à Leon, la capitale de la Province homonyme, votre dernière étape.
A noter que, tout au long de ce parcours, on aura peu d’occasion de s'abriter du vent et du soleil. La végétation y est rare.
Avant de quitter Leon, voir la cathédrale gothique (13-14e siècle) ainsi que la basilique Saint Isidore dédiée à l’archevêque de Séville. A 50 km de là, Astorga, une ville bimillénaire. Elle se situe sur la route d’argent (Via de laPlata) vers Saint Jacques. La ville est riche en vestiges romains et en édifices religieux. Ensuite étape à Cruz de Ferro, la Croix de Fer. Une croix métallique est plantée au sommet d’un monticule rocheux. La tradition veut que les pèlerins y déposent une pierre de leur pays. Dernière étape : Ponferrada et son château sorti tout droit d’un conte de fée.
En quittant Ponferrada, ne pas manquer un petit détour par le château des templiers et son élégant hôtel de ville datant de 1542. A Villafranca del Bierzo, la tradition veut que le pèlerin touche la porte gauche de l’église : la porte Del Perdon. En effet, au Moyen-Age, bon nombre de pèlerins étaient trop épuisés pour arriver jusqu’à Santiago. Le Pape décida alors que toucher cette porte suffirait à donner le même pardon que l’arrivée à Saint-Jacques.
Après quelques kilomètres, on est non sans peine (ça grimpe !) à Herrerias. Voir où on marche afin d’éviter de piétiner la pierre du diable ! Selon la légende, Lucifer attendait ici les pèlerins pour tenter de les empêcher de rejoindre Saint-Jacques de Compostelle. Le Saint, qui finit par s’en lasser, transforma le diable en pierre ! Plus loin, à O Cebreiro, Belle vue de pallozas, des maisons coniques coiffées d’un toit de chaume très volumineux (de 10 à 20 mètres de diamètre).
En quittant Sarria traverser une succession de villages. Les sentiers sont agréables, la végétation y est dense, en atteste le subtil parfum de l’eucalyptus. A Portomarin, l’église pourrait vous intriguer. Chaque pierre y est numérotée. Et pour cause, le monument a été démonté et reconstruite brique par brique lorsque le village d’origine a été englouti par la montée des eaux du barrage. On aperçoit, le long des chemins, des Horreos. Il s’agit de chapelles sur pilotis. Ce sont en fait des silos à grain ! Avis aux gourmands qui ont le luxe de faire une pause : les spécialités régionales sont le poulpe, le fromage, le veau, la pâtisserie et la pâte d’amande. A Lavacolla, dernière ville avant Santiago, il était de tradition de se laver les pieds dans la rivière afin de se présenter propre à Saint-Jacques de Compostelle.
Ça y est ! Voici à Santiago, but ultime du pèlerinage. La capitale de la Galice abrite 95.000 habitants. La ville compte 7 portes et une enceinte de protection. Dans la magnifique Cathédrale, on peut, entre autres, admirer le tombeau présumé de Saint-Jacques l’apôtre.
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